Référence : Alberto Fabio Ambrosio, Théologie de la mode. Dieu trois fois tailleur. Préface de S. Em. le cardinal Gianfranco Ravasi, trad. de l’italien Robert Sctrick, Paris, Éditions Hermann, 2021, 117p. Une recension écrite par Marie Schiele.
S’inscrivant dans le fil d’un séminaire sur la mode et la religion accueilli aux Bernardins 1 , l’ouvrage d’Alberto Ambrosio intitulé Théologie de la mode. Dieu trois fois tailleur n’en est pas pour autant le strict résumé. Il n’est pas question d’examiner à nouveaux frais l’imaginaire de la religion, et en particulier du christianisme dans la création vestimentaire à l’instar du riche catalogue publié au Metropolitan Museum 2 , pas plus que de rendre compte d’un ensemble d’interdits, de valeurs morales contraignant l’apparence, ou encore d’exposer l’histoire des habits sacerdotaux.
Comme le titre de l’ouvrage l’indique, l’auteur ambitionne de proposer une théologie de la mode, ou plutôt un essai de théologie de la mode (p. 107) selon la nuance proposée en conclusion. Il convient ici de rappeler les multiples sens de cette discipline pour identifier avec justesse les raisons d’une théologie de la Mode, tant dans son rapport au dogme qu’à la réalité qu’elle tente non pas de décrire mais de fonder.