Résumé de l’auteure

A l’aube du XVIe siècle commence le long et emblématique règne de François Ier. Le vainqueur de Marignan n’est pas qu’un homme de guerre : sa cour est une des plus raffinées d’Europe. L’époque est en effet marquée par les constructions de châteaux royaux, la renaissance des arts, l’influence de l’Italie mais également par une importance croissante de la mode. Le roi parvient à mettre en place une véritable politique vestimentaire qui rayonne au-delà des frontières du royaume.

Le vêtement est un marqueur visible du rang et de la richesse de celui qui le porte, dimension primordiale dans ce petit monde d’apparence qu’est la cour. Les quelques comptes qui ont traversé le temps nous dévoilent les kilomètres de velours, satin, drap d’or ou d’argent achetés à des prix vertigineux pour le roi ou la reine.

Lors des fêtes, la cour revêt ses plus beaux atours, mais c’est surtout lors des rencontres avec les souverains étrangers que ce luxe vestimentaire atteint son paroxysme. La Renaissance est en effet un moment d’émergence de modes nationales propres à chaque cour européenne mais aux influences réciproques.

Ainsi, bien avant les cours plus protocolaires de la fin du XVIe et du XVIIe siècles, s’affirme un « costume de cour » avec des codes bien à lui.  

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